Circaète et cie... relâchés le 22 mai 2010 à Montoulieu

La météo et surtout sa remise au vol s’améliorant, le beau Circaète Jean le Blanc a repris les airs le samedi 22 mai 2010 à Montoulieu (34190).

de beaux yeux...

En quelques images, le moment sympathique où Loïk le "découvreur" de l’oiseau blessé lui a redonné sa liberté.

la radiographie et les plombs dans l’aile !

Oiseau très vite stressé, "s’amilanant" comme disent les espagnols, il a commencé par un virage sur l’aile qui nous a un peu surpris, et suivant la pente, il a repris progressivement de l’altitude à grands coups d’ailes. Et ce n’est que très loin qu’il s’est perché.

Allez sur le lien du village de Montoulieu où vous avez une page dédiée à ce relâché, avec deux petits films pris par Michel Calmet (circaète et un épervier). Grand moment !



... Et voici des photos déjà anciennes, d’avant le temps où il était soigné, trop près des humains pour être vraiment bien. Que des mauvais souvenirs désormais pour ceux d’entre eux qui s’en sont sortis libres !

"amilané" quand trop stressé...
aile ouverte début avril
à l’arrivée, le 30 mars
Circaète en soins


Relâché en présence du maire de Montoulieu et de nous tous, des plus petits à la doyenne du village (89 ans), des chasseurs et des amateurs de nature !

Et oui, rien que du beau monde...

Tous nous ont rejoint sur la colline où ont été remis en liberté après soins, outre le circaète jean le blanc, un faucon crécerelle

deux éperviers d’Europe

et une buse variable


Un ensemble de photos sont en pied de page : merci à tous les photographes, amateurs ou pro de votre reportage photo. Merci à tous, et à bientôt.


Deux mois de soins et rééducation... Trouvé le 24 mars à Tornac dans le Gard, cet oiseau alors en plein retour de migration n’était pas "fixé" à Tornac, vu la date précoce. Pour cette année il ne pourra pas s’apparier, mais nous lui souhaiterons bonne chance pour les années à venir, entre Afrique et Europe. Remis à Montoulieu, il reprendra sa vue d’oiseau libre, en quête de serpents ou lézards, là où il fait assez chaud... Jusque dans la toundra, si le vent lui va !

En savoir plus sur le circaète... C’est le moment.

Capable de vol stationnaire appelé également vol du "saint-esprit", comme le faucon crécerelle, le circaète Jean-le-Blanc a un vol puissant et majestueux, planant au-dessus des montagnes ou le long des collines, en laissant fréquemment pendre ses pattes, et baissant la tête pour regarder au sol et chercher quelque proie.

Pour un WE de la Pentecôte évidemment... celui du saint esprit...

Aussitôt relâché, un autre circaète nicheur pas très loin est venu au contact, et très vite nous ne savions plus qui était le "nôtre" des deux.

Au ciel, en thermiques, nous avons pu observer au passage des bondrées apivores (rapaces migrateurs mangeurs d’abeilles sauvages, et qui reviennent d’Afrique équatoriale fin mai chaque année, pour aller nicher en Europe, à la recherche d’abeilles terrestres).

Bref, la vie continue et qu’est ce qu’elle est belle !