Dans quelle misère, par nos actions, sur-vivent les animaux sauvages...
Misère de la vie animale au quotidien en France, hiver 2022-2023
Nous pensions que la France s’en sortait bien, voire plutôt mieux, grâce à toute cette grande et belle éducation offerte à tous les français.es, dans notre si envié beau régime démocratique. Liberté, égalité, fraternité.
Que nenni : la fraternité aux oubliettes, la barbarie, la haine, les jalousies et la violence, l’accaparement, les guerres continuent ou même reprennent, ressurgissent comme en ???. Guerre à tout, guerres à tous, humains comme non humains.
Les animaux, pour qui nous nous sommes levés et donnons tout, en témoignent cet hiver encore...
Et pour connaître nos engagements 2023-2033, ici.
Elles avaient la vie devant elles ; dans un monde sans tous ces chasseurs destructeurs de vies par plaisir qui tuent, blessent, piègent, handicapent volontairement ou non, la vie s’offrait à elles pour au moins 40 ans.
Elles sont mortes douloureuses et meurtries, ne pouvant plus vivre parmi nous, malgré tous les soins prodigués.
Ici en pleine forme, courte vidéo de 2020 d’Eliane de la Tour.
Ou encore le jour de son départ, une fois pucée, placée administrativement dans la fauconnerie qui a l’habilitation, avec de plus, une éventuelle reproduction en captivité. C’était le 24.6.2022. Elle ne pouvait pas rester chez nous.
Et tous on y a cru. Pas elle.
Et nous avions conclu un pacte avec elle : tu reviendras en royale ambassadrice pour tous les autres aigles, raconter l’histoire des hommes et des animaux, raconter TON histoire et rencontrer, émerveiller LES hommes encore si... si riches et ignorants.
Nous ne la touchions jamais. C’est une des seules fois où elle a été prise en mains, afin de la pucer et la mettre en cage de transport pour son grand voyage.
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Elle est revenue dans ses garrigues, 5 mois après, replacée en urgence, pour venir mourir chez nous...
Les pattes très abimées avec juste l’envie de mourir.
- à son arrivée... les pieds douloureux
Comme pour nous revoir, nous parler, nous soutenir une dernière fois dans ces années de plomb qui n’en finissent plus.
Elle ne voulait plus vivre, avait perdu son énergie, nous ne l’avons à peine reconnue.
Avec des moments d’immenses et tendres soutiens ensemble, nous avons tout fait pour qu’elle tienne, qu’elle revienne à nos côtés.
Quelle beauté aux étranges dialogues, caressant la main qui la suppliait à remanger, de son bec immense et sauvage qui savait si vite tout déchiqueter, avant...
Elle ne voulait plus et très tendrement nous le faisait savoir : laissez-moi, laissez-moi partir.
Son moral au plus bas, elle ne l’a jamais retrouvé.
Ses derniers moments dans les bras de Mathilde.
Elle est morte fin décembre.
Belle âme oiseau, grande dame impressionnante. Elle nous a tous immensément touchés. Nous ne t’oublierons jamais, ni la misère ni l’égoïsme et l’arrogance des hommes autour de toi. RIP.
Désormais, endormie, soulagée, libre enfin, ayant rejoint les siens, elle continue pour toujours d’être avec nous, plus encore, de nous commander, nous diriger pour que le monde aille mieux. Nous ne l’oublierons jamais.
Alliés avec tous ces animaux tous plus fantastiques les uns que les autres, des plus petits aux plus grands, des jeunes loirs aux vautours moines… en passant par l’aigle royal, nous ne sommes heureux qu’ensemble, réunis et en lien dans notre si grande et belle famille pour avancer enfin dans ces temps de paix et de saine émulation entre les hommes dont le monde entier a besoin, sortant de la domination d’ambitions illimitées, de concurrences effrénées et d’individualismes, d’égoïsmes morbides.
Continuons. Ils sont là, ils sont tous là, les enfants des hommes comme ceux des non humains qui attendent nos actions responsables et fraternelles.
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Hiver de plomb... que cet hiver là.
Regardez la.
Elle ne rejoindra pas sa tribu du ciel et des falaises, libre nomade entre Afrique et Asie : le gypaète, l’un de plus grands rapaces du monde, a été persécuté depuis des décennies par son imposante allure ; mais avec des pattes de poules... il est bien incapable de tuer et moins encore d’enlever des enfants ou des agneaux comme les anciennes gravures les dessinaient.
Casseur d’os, il contribue dans la guilde des recycleurs du monde entier à nettoyer et recycler la nature, sans aucune empreinte carbone ni fumées ou particules toxiques, il laisse la terre propre de ses déchets biologiques et pour ceux qui les voient, uniquement cette vision si rapide au vol. Ici un gypaète adulte au vol, libre quelque part en Catalogne.
Nous pensions que les Français avaient commencé d’apprécier son retour. Pas tous visiblement...
Le vol de Canteperdrix s’est arrêté 6 mois après son envol, en plein Parc Régional des Baronnies, d’où elle avait été relâchée.
Elle qui avait passé son 1er été dans les Alpes, nomade du ciel entre Magreb et Himalaya...
Elle ne revolera plus Canteperdrix, jeune oiseau née en 2022, grâce aux grands programmes européens et français, Life Gypconnect, Life GYPACT désormais. Actions de réparation qui ont commencé il y a plus de 30 ans en Savoie et qui continuent, redonnant des ailes à ces grands vautours casseurs d’os et au ciel de France, de la vie qu’on avait détruite les siècles précédents.
4 ème vautour européen de la grande Guilde des Recycleurs, nous, notre santé économique et physique en 1er, la terre et tous ses habitants interdépendants ont besoin d’eux, de ce bel écosystème mondial recycleur 100 % biologique en réparation qu’on était en train de plomber, détruire, préférant l’incinération tout pétrole, hyper carboné déjà has been...
Ils sont là, ils reviennent et nous les soutenons, loin du saturnisme semé partout encore tous les jours par une chasse archaïque, dangereusement encore validée et loin de toutes ces délinquances comme celle de ce 31 décembre 22 en Baronnies où ont été tirés un Vautour Moine et ce Jeune Gypaète, récupéré avec plus de 21 plombs dans son corps, encore vivant - et uniquement grâce à son GPS...
Le vautour moine était mort à ses côtés.
Nous avons failli n’en rien savoir...
Juste morte, RIP.
Toutes deux ont rejoint la si longue liste des animaux martyrs, nous ne les oublierons jamais. Nous ne pouvons pas.
« Par jeu » un samedi après-midi d’ennui, le 22 janvier 2022, pattes et ailes abimées, il se remet doucement.
Peut-être pourra-t-il revoler et passer le mot à ses associés du ciel de se tenir éloignés des hommes et des adolescents à fusils, toujours impunis ?
Ce printemps 2023, oui certainement : il revole ce grand handicapé qui tant crié lors de ses soins ! Mais dans quel monde d’humains malades va t il reprendre sa liberté d’oiseau sauvage, ce beau mangeur de rats et campagnols ?
Ici son regard le jour de l’opération ce 26.1.022, se réveillant déjà de ses 2 opérations de ses deux grosses fractures, une aile, une patte : sur sa bouillotte au chaud... Elle n’en revient pas d’autant d’attention de la part des hommes.
Saluons son courage et espérons qu’elle reparte au plus vite au pays des hommes et femmes bons !
et le retour magnifique d’une jeune assistante vétérinaire venue ce soir là à son chevet nous aider à opérer, après son travail... Le lendemain, quand elle a su qu’elle vivait et se remettait...
"Les Animaux sont là pour nous apprendre à aimer et en travaillant avec eux, j’ai appris beaucoup de choses sur moi-même.
Croyons en eux de sorte qu’ils croient en nous.
Se réunir est un début et travailler ensemble est une réussite.
Un échange riche d’amour, de valeurs, de principes en commun, de respect envers ces merveilles qui sont symboles de liberté, d’émerveillement.
Une sublime entraide avec une jolie palette de couleurs et d’énergies positives remplissaient cette pièce.
Une dynamique qui doit grandir toujours plus pour rendre ce monde meilleur et respectueux.
Merci encore pour ces découvertes Marie-Pierre et je souhaite aussi de tout cœur que cette beauté, notre amie la buse reparte dans un monde meilleur, au pays des hommes et femmes bons.
Helena Szarzinski - 27 Jan 22"
10 mai 2023, cette magnifique buse est encore en volière et vole quasi parfaitement, prête à partir... Mais dans quel monde fou la faire repartir ?
Bientôt... Hélena sera là pour ensemble se donner de la force à continuer le chemin. Nous aurions aimé que les 2 ados minables de Béziers puissent aussi être là et qu’ils croisent son regard puissant.
L’enquête n’a jamais abouti, vous comprenez, on ne peut pas juger des mineurs... Comme cela, n’étant ni inquiétés ni jugés d’une quelconque délinquance envers la nature et les animaux protégés, ils continueront.
Pauvre France où tant de crimes sur la vie sauvage restent encore impunis.
Pas vu pas pris, manque de moyens et/ou impossibilité de faire aboutir les affaires, pressions ? Et surtout toujours encore manque d’équipe formée et rodée en police scientifique de la nature pour devenir enfin efficace à plusieurs, comme déjà dans bien d’autres pays européens. Bientôt ?
Sans oublier ’nos’ Aigles de Bonelli qui continuent de se faire tirer « comme des palombes » dans nos terres méditerranéennes… 3 ont été tirés illégalement en une année. Les enquêtes suivent leurs… longs fleuves tranquille.
Car vous avez bien suivi : les palombes, les canards, les bécasses… oui on a le droit de les tirer aux plombs, les vautours, les buses, les aigles non.
Mais cette nuit du 31 décembre 22 quand les animaux rêvent et se retrouvent, ils ne se disent pas que des choses tristes, douloureuses à entendre…
comme cette jeune jeune Genette, arrivée en décembre avec au bout de sa patte droite un piège à loup presque aussi lourd qu’elle : elle est amputée mais bien vivante. Elle repartira sur trois pattes. Elle survivra et n’oubliera jamais les hommes.
Un piège d’un kilogramme pour une espèce protégée d’1,4 Kg... Misère de tous ces humains qui ont oublié ce qu’ils faisaient sur terre.
Non, nous ne sommes pas là pour tuer, faire souffrir, voler, détruire.
ou la belle histoire des deux jeunes chevreuils sauvés repartis libres sur l’Aigoual – quelle beauté…vidéo d’Eliane de latour
Venez les soutenir tous ces résistants à la destruction volontaire de notre monde commun d’où nous ne sommes plus les acteurs.
Trop tard pour sauver la beauté et la richesse infinies du monde ?
Non, seule notre inaction nous entraine vers cette pesanteur et cette misère dont nous ne voulons plus.
C’est un travail collectif de plus, immense, à mener, déjà soutenus par une juriste engagée aussi.
Venez en soutien. Parler et reporter de leur souffrance, du temps passé et nos souffrances à leurs côtés à rêver d’un monde meilleur. Ils nous disent de ne rien lâcher. Écoutons-les.
Merci à vous tous d’être avec nous à leurs côtés, au quotidien, depuis 15 ans déjà sans faiblir ni se décourager. Continuons, nous leur devons tout.
Michel et Jean François TERRASSE, les deux pionniers français de la protection des oiseaux. Merci à vous deux.
Michel est parti le premier, bonne route !
Continue de nous aider aussi à sortir de cette noirceur, de ces violences, avec tous les oiseaux, libres comme toi désormais. Nous en avons tous besoin.
Tu nous a depuis toujours soutenu, nous continuons, attendant l’arrivée des derniers vautours percnoptères de l’Hérault pour les saluer et les soutenir, ensemble.
Merci !
... N’oublions pas le courage de tous ces animaux, comme ce héron cendré criblé de plomb qui ne repartira plus.
Libre sur le terrain, il s’occupe efficacement la nuit avec la cigogne, elle aussi handicapée d’une aile cause ligne électrique, de limiter les rats et autres rongeurs.
Un peu plus tard, il monte passer la nuit sur le "nichoir" fabriqué par Capucine et Justin, la cigogne en bas, vaquant à ses habitudes...
Que se disent-ils ? Parlent-ils de nous ?
