NOS ENGAGEMENTS POUR 2023 : LES ANIMAUX, NOS PROFESSEURS

Hiver 2022, où en est on à Goupil connexion ?

Depuis cette guerre entre européens qui n’en finit pas de détruire la vie, les hommes, la nature, la paix dans un climat social morose d’un à venir incertain, après un été caniculaire aboutissant à une COP 15 "Climat et Biodiversité" plus qu’inquiétante, nous ne restons pas inactifs à Goupil.

Remercions avant tout tant de médias et de journalistes de nous avoir donné la parole, à nous, mais surtout aux animaux qui nous mènent !

Avant tout, à Fabrice Nicolino et à Charline Vanenhoeken pour mon passage à France Inter le 21.10.22 dans c’est « C’est encore nous ».
Emission très écoutée... même si nous n’avons pu rencontrer, cause grève 3 jours avant, Guillaume Meurice. Prochaine fois ! Merci à tous et à l’accueil très chaleureux de toute l’équipe.

Hiver 22
Où en est-on ?
Urgence : où et qu’agir avec engagement ?

En projet de très courtes vidéos Goupil Connexion à mettre sur Youtube pour poser en 5 ou 6 tableaux : oui, tout s’aggrave, la planète, les hommes, les animaux, la nature... tous souffrent, de plus en plus.
Alors, on parle de quoi ? On agit où ?
Déni or not déni ? Voyez, venez, agissez aussi.

"Tout ce que je n’ai pas pu dire avec Charline"...
car le format d’une émission sur France Inter, c’est court et intense.

Les animaux, nos professeurs

Belle aigle royal revenue mourir chez nous en décembre 22, tant meurtrie par les hommes. RIP

1) Paris, la ville lumière, des droits de l’homme et des ... femmes ? des animaux ? Paris, ville de la beauté, la romance, de l’amour… du luxe enviée par le monde entier.

Paris doit montrer l’exemple au reste du monde, de l’Europe, de la France.
Si riches, si éduqués et cultivés,
Si généreux et si heureux,
Si souriants, si bien nourris,
Si bienveillants, accueillants,
Si intelligents et si naturellement connectés,
Et tous ces grands penseurs, ces grandes écoles de la RES PUBLICA
Le PANTHEON, la SORBONNE, le COLLÈGE de FRANCE...

On attend quoi ?
La maison brûle, partout.
Et on ne peut plus dire qu’on ne le savait pas.

Dans cette ville lumière, affolée, frénétique, excitée, bruyante, vivante
Que dire de plus à des journalistes éveillés et aux hommes et femmes qui les suivent ?
Que dire que je n’ai pas dit tranquillement, posément ?

Il en faut peu pour être heureux… mais surtout, qu’est-ce qu’on attend pour montrer l’exemple ?

Pas de chance, dans vos villes aux publicités organisées par les mobiliers urbains qui s’occupent de tout votre espace de mobilité et de vos cerveaux disponibles, vous ne pouvez guère échapper à cette guerre totale, du tous contre tous, toujours plus, jamais assez, la gagne, la compèt, la mode avec ce déni chronique, du jamais content devant des toujours meilleurs, plus jeunes, plus beaux, plus neufs, plus intelligents que vous. Avec de la déprime partout, des ricanements et des ressentiments morbides, des emoji pour ponctuer cette accélération, c’est la montée aux extrêmes, climat humain comme biologique. Plus vite papa, plus vite…

Il faut s’éloigner du monde, se déshumaniser, décoloniser nos cerveaux pour naître, renaître en mode heureux, toujours assez, jamais plus, en mode conscient et responsable, juste humain. Inventif et créatif ENSEMBLE.

Pour cela la vie des animaux, en ce qu’elle s’éloigne de la vie humaine, du monde en ce qu’il a d’incohérent, de résistant à l’intelligence, tout ce qui est hors cadre, donne une direction.
La vie des animaux qui ont des sentiments éloignés des nôtres est instructive.
Que peuvent nous apprendre les chiens, les oiseaux, les hérissons ?
Et les chats, les martinets et les singes ?

Ils nous préparent à faire le grand saut… L’illumination !

Les animaux, nos professeurs... qui trouvent que les hommes mettent du temps pour être à la hauteur :)

Et ils trouvent le temps long de cette métamorphose de notre humanité tant attendue.

Allez la France ! Osons la France.

2) QUE DIRE ?

 Que la santé de la nature et des non humains et celle des humains liés va mal.

Le covid aurait dû tous nous alerter.
20 % de la population mondiales (dont les Français) s’accaparent et exploitent 80 % des richesses de tous.

Nous les vétérinaires – porte-voix des non humains - cela fait longtemps qu’on le voit, qu’on le sait.
Ce monde d’accaparement, de domination par quelques-uns de tous les autres est malade et nous rend malade.
Une seule santé, une seule planète, une seule richesse.

Urgent de sortir de cette scandaleuse ignorance barbare, de la mise au pilori ou à mort de tant de boucs émissaires si vite choisis, qui ne parlent pas, qu’on n’écoute pas, pas notre langue. Pensez juste aux bouquetins du Bargy... quelle incurie sanitaire, quelle impéritie politique que ces fusillades.

Tous les voyants sont au rouge, la biodiversité (-70 % en 50 ans), le climat, la santé physique de tous, même des plus nantis…, sociale, sociétale, tant de violences partout, IN et EX-times.

Et pourtant, "on" se trouve tous tant de "bonnes" raisons encore à nos conforts, nos inactions. Le déni est à l’œuvre partout. C’est la faute à...

C’est une guerre totale… qu’il nous faut apprendre à perdre pour passer de l’autre côté de tous ces miroirs narcissiques qui vous enferment, esclaves volontaires.

Avec générosité et douceur. Sobriété et coopération heureuse.
Nous n’avons pas le choix. La vraie vie est ailleurs. Tout près de tous ces autres qu’on connait si mal.

One Health, one Earth, one Wealth to share and enrich.

 La nature, les animaux, les femmes… les plus faibles de humains sont comptabilisés, utilisés, instrumentalisés, marchandisés, dominés toujours pour mieux les faire taire.

Le singe humain est remarquable dans ses inventions.
Allez, nous y sommes proches du grand saut ! Continuons.

 Notre monde est devenu invivable, pour tous. Les virus sont là pour nous montrer le chemin de notre aventure commune qu’il ne faut pas vouloir dominer ni contraindre… plus que nécessaire. Il nous faut apprendre à vivre dans un rapport harmonieux avec les autres, humains et non humains. Acquérir ensemble une attention non banale à tous les êtres pour vivre heureux et inventif au 21ème siècle.

 On n’a pas le choix, une vie pour agir !

Il n’y a pas de pilote dans l’avion. Nous sommes tous co-pilotes, co-responsables. N’attendons pas.

 L’écologie, le soin de notre maison commune, est trop importante pour n’être laissée qu’aux mains des experts… mais qui sont-ils donc dans notre RES PUBLICA ceux qui s’en occupent en 2022 ? Les écolos ? Les paysans ? Les industriels ? les chasseurs ? les savants ? les politiques ? Les administrations ?

Non, on a tous quelque chose à faire dans notre Res-Publique, notre CHOSE PUBLIQUE : c’est notre vie et notre affaire à tous.
Tous à grandir et à apprendre à faire mieux, et de mieux en mieux pour comprendre plus et transmettre un art de vivre démocratique en paix. Quelle chance.

 Comment ? Où ? Goupil vous invite sur un chemin dont on ne revient plus ! Ralentir – Attention constante – me andallotheranimals too

Décoloniser nos cerveaux de cette domination totale. Elle est partout. Sortons du déni chronique, de la compétition morbide, toujours plus. Essayons la vérité, la bienveillance, elles nous portent chance.

Toujours assez. Jamais trop.
Courage – Engagement – Jubilation et plaisir à vivre bien les uns avec les autres, générant une bienveillance et un mieux-être collectif et une diversité… qu’on ignorait et détruisait avec violence et ignorance jusqu’alors. Apprenons à vivre heureux avec légèreté et douceur, sans frontières.
Paralysons les guerres, toutes les guerres.

Réparer
Réconcilier
Reconnecter

Rendons leurs terres à tous ces non humains qu’on s’est accaparé durant des siècles.
Réparons d’urgence les écosystèmes où nous vivons et dont nous dépendons tous.
Sortons de l’appropriation et de l’accaparement total qui nous détruit aussi, tous liés.
Arrêtons la folie du 20ème siècle pour atterrir – Stoppons et réparons tous ces espaces volés par

- une urbanisation spéculative frénétique et toutes les infrastructures qui dévastent toute la planète : terres libérées et libres pour tous, corridors écologiques et voies lentes.

- le déménagement – l’aménagement de ces espaces de vies qui ne nous appartiennent pas
- le mode de vie, celui qu’on choisit, qui détruit et ne nourrit pas la vie au quotidien. A tous les niveaux. LIBRES nous sommes LIBRES.

- une agriculture industrielle, aujourd’hui surtout délocalisée qui ne nourrit plus les hommes mais seuls les portefeuilles de quelques-uns. Toxique, elle nous rend malades, tous, les milieux naturels comme tous les êtres qui y vivent. Sortons de ce monde mort - Libérez les terres.

- une chasse de loisir (qui TUE), le verso démagogique populiste de cet agro-business qui n’en a jamais assez, une association de malfaiteurs qui sans droits républicains, s’approprient les terres et les bêtes terrorisées qui y vivent et qui, pour mieux s’enrichir ailleurs, par mauvaise conscience donnent aux chasseurs français le sentiment d’avoir à « gérer » une ruralité d’un temps qui n’est plus. Ici, chez nous, chez eux, tous ces autres non-humains.

C’est fini les poulaillers industriels de 35 000 poules, de 10 000 canards qui lâchent des virus grippaux de plus en plus dangereux, pas qu’en Chine.
Fini les étables de 1000 vaches pour produire en hors sol, plus encore une nourriture toxique.
Fini les champs à 1 000 000 000 000 pieds de végétaux monospécifiques OGM si fragiles, si toxiques…
Fini.
Finie cette chasse dans la nature, cette guerre aux bêtes qui relargue chaque année des tonnes de plomb… Fini ces piégeages autorisés.
Fini ce terrorisme et cette violence légalisés, cette « gestion de la nature », NOTRE maison commune, laissée à des affairistes égoïstes, compétents qu’à leurs seuls plaisirs, archaïques, à leurs jouissances morbides narcissiques et dominatrices, productrices de finances entachées de peurs, de violences, de morts, de misères.
Le monde a besoin d’un autre art de vivre, me and all others too.

Fini.
Passons aux choses urgentes et essentielles, et pour les derniers encore addicts à la chasse, à la guerre à tout : paintball bio et/ou déjà plus sages, tirs sur cibles non vivantes en hors sol.

Des Cévennes au Donbass, jusqu’au fin fond des Pyrénées.
Fini. Le monde a besoin de notre sagesse d’homme sage.

... Le temps qu’on ait tourné ces pages lourdes de tant de misères et qu’ils raccrochent TOUS, les armes, mentales, physiques ou chimiques.

Laissons notre nature, notre BIEN COMMUN, notre maison commune se refaire une santé.

Laissons les écosystèmes se réparer, se reconnecter, retrouver leurs santés, garante de la nôtre.

Laissons et faisons grandir nos enfants en pleine santé, en pleine conscience, en pleine responsabilité, heureux, les uns avec les autres. Partout.

Libérons le chemin des ours libres, des Asturies en Slovénie, en passant par Nicouleau, Brissac.

COMMENT ? Osons le pas de côté, suivons les animaux et les humains qui en prennent soin.

3) Enfants Animaux Pays Paysans Citoyens, tous fragiles – tous liés Santé globale pour tous.

C’est aujourd’hui qu’on change. Montrer l’exemple, un pas de soins pour trois pas de prévention, d’éducation, de sensibilisation, d’accueil, d’ouverture sans frontières.

Ici à Goupil, nous assurons et développons, à partir de ce que nous savons faire depuis 26 ans, un atelier de transformation des humains, l’espèce la plus géniale ET dangereuse sur la planète pour :
-  Réparer les espèces (l’Hôpital pour la Faune Sauvage)
-  Apprendre et faire apprendre comprendre la vie partout sur la planète pour s’émerveiller de toutes ces inventions, ces agencements… ces intelligences liées.
-  Réparer les espaces de nos vies et l’agriculture qui nourrit les hommes et la vie
-  Un lieu pour accueillir tous les publics, sans frontières d’accélération d’éveil et d’émerveillement.
Des enfants aux professeurs, des paysans aux ingénieurs et urbanistes, des artistes aux praticiens, dessinons ensemble un seul monde où il fait bon vivre, hommes, femmes, enfants, animaux, végétaux de toutes couleurs et toutes les langues.

Venez en appui de ce grand projet en chemin à Brissac.

Hiver 2022, j’achète des terres et ruines agricoles en friche pour en faire don aux non humains, pour les réparer et accueillir cette belle entreprise humaine communautaire, intelligente et bienveillante, ouverte sur le monde, déjà en chemin depuis 26 ans.

Collectif local, paysan qui dialoguera et travaillera avec toutes les entités qui œuvrent dans ce sens, Grefa à Madrid, la Catalogne avec Jordi Sargatal, Barefoot college (IND), le Monastère de Solan, tous les acteurs en agroécologie locaux, nationaux et plus encore, formation et éducation toute… Montpellier aussi en route vers un projet urbain qui prend soin des villes, de la nature et des hommes, des femmes, des enfants qui y vivent...

Une fondation pour rendre définitivement pérennes et définitives ces terres aux non humains.

Et rendre efficaces et fonctionnels ces lieux de paix et de sérénité pour agir et accueillir.
Faire contagion.
Contaminer les humains qui voudront agir aussi de leur côté.

31.12.22
Goupil continue dans le chaos à proposer des lieux de paix pour tous.
Un projet plus grand que nous tous, et où nous sommes déjà en chemin.

Merci à vous tous d’agir, d’être déjà avec eux, avec nous.
Merci de continuer de les soutenir.

Que 2023 soit une année de paix, de réconciliation dont la terre et les hommes ont besoin partout dans le monde.
Et que nous montrions l’exemple, avec sourire, détermination, persévérance, avec tous ces dons, ces partages et ces douces attentions qui nous enrichissent tant, tous unis.

Que nos rêves deviennent réalité.
Cela ne dépend que de nous.

Ils nous remercient déjà.

Marie Pierre Puech