Radio France Bleu vient à la rencontre de l’Hôpital pour la Faune Sauvage de Goupil Connexion à Laroque
Radio France Bleu vient à la rencontre de l’Hôpital Faune Sauvage à Laroque.
Ce vendredi 26 janvier 2018, il fallait être à côté de son transistor pour entendre Philippe MONTAY avec son émission Super Hérault venir à la rencontre de Goupil Connexion à l’Hôpital de la Faune Sauvage.
Vous l’avez manqué ?
Vous pourrez la ré-écoutez = ICI
ou mieux encore, la voir - c’est ICI en VIDÉO... !
Vidéo filmée offerte à Goupil Connexion par Willy Saltel, grandement remercié.
Ici quelques photos de cet interview collectif très sympathique :
Merci à toute l’équipe de Goupil et celle de Philippe Montay de Radio France Bleue Hérault. Merci à Kyrstel, Géraldine, Solène, Wicki, à MarieAnnick et Catherine... et au faucon crécerelle excellent aussi dans sa prise de parole ! à Fred, Robert, Hélène, Stéphane, Mérédith, Aline, Christiane qui sans être au micro étaient "avec nous" à la préparation.
Un film tourné à cette occasion par Willy Saltel pour l’émission sera bientôt disponible sur ce lien.
À nous tous d’organiser et de fabriquer ce que nous annonçons et fomentons depuis plus de 20 ans : à nous tous d’agir, de prendre des forces et du courage pour changer nous mêmes pour changer le monde.
Au travail donc !
Deux jeunes femmes, deux chercheuses actives, à écouter en 2018 pour rassembler nos forces.
Cynthia Fleury, pour son éloge sur le courage... qui parle à tous, petits et grands. Ici sur Youtube : CYNTHIA FLEURY - Il faudrait oser refaire du courage une valeur centrale de la société.
Anne Caroline Prévôt, aussi du MNHN sur l’écologie des 4 R : la mise en Réserve, en Réparation (ce que l’on fait à l’HFS), et puis l’écologie de Reconnexion et de Réconciliation (au travail aussi à Goupil et son HFS) : à faire et cela de plus en plus pour que le monde évolue dans la lumière et sorte de l’ignorance et l’obscurantisme, la barbarie dont plus personne ne veut.
À voir et à faire voir autour de vous.
Tout a commencé il y a quelques années déjà par l’engagement d’une vétérinaire en Cévennes Garrigues, passionnée par la vie, entre les paysans, les propriétaires d’animaux, l’animal qui ne parle toujours pas et le docteur des animaux, celui qui connait un peu plus la langue des bêtes pas si bêtes… Être vétérinaire, c’est être porte voix des sans voix que sont les animaux, rarement entendus et vus à leur juste place.
Et c’est ici, dans nos arrières-pays méditerranéens, pratiquer et vivre une grande liberté entre les choses, les animaux et les gens.
Marie-Pierre Puech ayant choisi de vivre libre sa passion de la vie animale sous toutes ses coutures, sous toutes ses formes de vies, des gros aux petits, des microscopiques (et oui aussi, les bactéries et les parasites qui font peur en sont…) aux plus gros, qu’ils soient domestiques en passant par les sauvages, des qui payent aux qui ne payent pas, c’est une très grande diversité et surtout une liberté à user sans modération que de pouvoir dialoguer ainsi et de transmettre ces passions.
Et pour commencer, il a fallu apprendre et savoir SOIGNER & RÉPARER les vivants et les malades – ET FAIRE au mieux pour qu’ils soient en BONNE SANTÉ.
Cela signifie de pouvoir :
1/ trouver des solutions pour qu’ils ne soient pas malades ces animaux,
2/ mais aussi pour qu’ils ne rendent pas malades les hommes (les zoonoses),
3/ et que les animaux, domestiques ou sauvages, ces sans-voix, ne soient plus accusés à tort : être porte-voix des boucs émissaires si vite accusés. Brucellose, Tuberculose, Leishmaniose, Moustique Tigre, Renard, Buses... il y a toujours quelques chose de tendu, qui fait peur, entre nous et eux... à expliciter et émerveiller.
Pour que ces animaux sauvages soient VUS et RESPECTÉS… vaste projet ☺ pour que tous, hommes et animaux liés, vivent en harmonie, en équilibre, en complexe interactions positives. Pour des millions d’années de plus...
D’une passion fatale et contagieuse nous sommes arrivés à plusieurs amis associés dans ce projet fou en 2008 à créer l’Hôpital pour la Faune Sauvage de Ganges, afin de prendre soin d’eux et de parler pour eux.
Passer d’un rêve à la réalité, très présente désormais.
Car nous ne gardons rien en captivité...
Vous aimez la liberté et la vie au grand air, en pleine santé, rassurons-nous, eux aussi...
À NOUS TOUS DE RENDRE LEUR VIE ( ET LA NOTRE AVEC) POSSIBLE AU 21ÈME SIÈCLE.
Cela a donné 60 à 72 % de relâchés quand viables à 24 H, 1 % d’euthanasie, entre 20 à 30 jours d’hopitalisation avant de retrouver la liberté...
Et plus de 3500 personnes sensibilisées lors des relâchés, des écoles primaires et maternelles, des agriculteurs chez qui nous faisons des relâchés agricoles au grand public toujours attentif...
C’est aussi de l’intérieur, un travail immense, réalisé par énormément de bénévoles - volontaires (plus de 50 éco-volontaires cette année ont été accueillis et ’’soignés’’ sur des périodes d’un mois de travail qu’ils ont offert à la faune sauvage blessée et plus de 3à bénévoles réguliers autour de Laroque agissant toute l’année, 360 radios / an, 1 / jour, plus de 70 opérations chirurgicales offertes à la faune sauvage avec 2 assistants, XX taxifaunes et volontaires veulent agir, de plus en plus) : c’est tout une attention précise et quotidienne qui se développe ici en Occitanie qui nous permet de pouvoir observer et rendre compte de la santé de la faune sauvage locale et les sortir d’affaire quand cela est possible.
Deux soigneuses animalières en contrats aidés difficilement renouvelables et supportables seuls par l’association qui donne déjà TOUT pour que cet Hôpital existe.
Un travail immense réalisé par toutes ces équipes.
Et, partant des SOINS et de l’Observatoire de la Santé de la Faune Sauvage, penser et passer à la PRÉVENTION : si on essayait de vivre les uns avec les autres en bonne intelligence et en bonne santé mêlée ? C’est toute l’attention des prochaines années : développer des zones de vies qui fassent contagion, qui accueillent de plus en plus de vies de toutes sortes, plus que de morts à tout.
Si on nourrissait la vie, essayant de se faire le plus de bien et le moins de mal possible ? Apprendre à voir, à comprendre les causes de tous les problèmes et tout en réparant, éviter qu’ils arrivent.
Cela nécessite de sortir d’un regard anthropocentré, dominateur du monde, égoïste, violent, irrespectueux pour une culture biocentrée : les autres existent et j’en ai besoin !
Et pourtant, je ne les connais pas encore tous… et ils me feraient presque peur...
Les autres existent et j’en ai besoin pour être :
heureux
en bonne santé
riche de tout cela
et encore plus humain : curieux et bienveillant.
De ce scandaleux non savoir inquiétant en faire ensemble une entreprise humaine bienveillante, attentive, inventive, apprenante et accueillante, se remaillant les uns avec les autres et le reste du monde.
Y compris à Ganges. Passer du rêve à une réalité fonctionnelle !
Slowly, simply, smiley and easily…
Goupil et son HFS avec qui ?
les enfants d’ici, pour commencer,
les paysans d’ici (les plus petits de la classe affaire, les accompagnant dans leur geste si peu reconnu de nourrir la vie et les hommes dans le respect, la beauté, la bonté et bienveillance. Eux nous montrant le chemin de liens magnifiques tissés, et nous les aidant à sortir de pratiques toxiques devenues "modernes"...)
la société plus large qui vit à nos côtés.
L’animal sauvage, dont le plus faible, nous sort de notre inhumanité.
La générosité demande du courage et c’est contagieux : venez.
Venez aider, venez contribuer, venez développer l’aventure.
On a besoin de compétences diverses.
100 animaux par jour en soins / en hiver et c’est 450 l’été à nourrir, soigner, accompagner...
75 % de la population en France est urbaine – périurbaine avec une grande méconnaissance / oubli de cette fragilité.
Sur l’année à Ganges, c’est 15 animaux / semaine = 2 par jour qui arrivent de la cause des hommes. (Tir illégal, choc voiture, choc baie vitrée, prédation chat, détention illégale, poison...)
Projet contaminant qui donne du lien, du sens, du courage à nous tous assemblés.
C’est aussi un lieu immense de formation, d’éducation, de recherches scientifiques fondamentales, d’information.
Importance des liens naturels que nous avons développés et étoffés avec des publics très différents (des scientifiques, aux chasseurs, paysans, sportifs, élus, habitants) : on a tous quelque chose à faire avec la nature. Tous quelque chose à nouer avec elle.
Il nous faut responsabiliser de plus en plus à tous les niveaux, tous les citoyens avec eux –mêmes et la nature non humaine.
Dès le 1er coup de téléphone… et les humains progressent vite, c’est fou.
55 000 € / an = 22 € par animal
et si on compte nos dons de temps et d’énergie : c’est 150 000€ au moins / an.
Un temps immense à prendre soin des autres plus faibles que nous, qui n’ont pas notre chance... et qui ne paient pas.
Et tous ces temps partagés, croisés, échangés, ces connaissances qui s’agrandissent des uns des autres, tous les jours un peu plus. Cette attention portée. Belle énergie.
Nous leur devons tout, ils nous donnent tant.
Écologie de mise en réserve, de réparation, de reconnexion et de réconciliation pour développer des havres de paix et de bonté y compris en ville. On en a tous besoin !
De l’animal récupéré jusqu’au relâché, un travail immense de soins, d’attention et de préparation est nécessaire. Et de plus en plus de citoyens actifs à nos côtés.
C’est la pratique au quotidien d’une écologie sociale et solidaire qui donne à tous l’envie de voler, de vivre, d’en savoir et d’en faire plus, sans angoisse, sans rivalité.
Regardez les, suivez-les, ils nous montre un chemin d’émerveillement…
Bien belle aventure humaine qu’on a juste à vivre pleinement et à transmettre encore plus belle aux suivants.
On ne manque pas d’idées, de projets, d’animaux à aimer, à soigner, à relâcher, à respecter… et de lieux pleins de vie à renforcer et développer :
Une demande immense des animaux en détresse…
Une demande immense de jeunes générations qui viennent aider, apprendre, contribuer à changer la donne. Un 1er terrain fonctionnel, d’autres projets en cours, pour accueillir mieux et plus encore.
Une demande tout autant des communes, des écoles, des collèges pour partager ces enjeux.
On manque de bras et de moyens aux compétences diverses pour développer cette recherche – action citoyenne, ces lieux d’éducation, ces échanges, ces partages sans frontières d’invention de nos quotidiens riches et modernes de tant de vies liées.
Venez aider... Supportez nos actions durablement car nous ici ne lâcherons pas...
Venez nous voir au Domaine d’Ô à Saperlipopette sur les bruits de la nature, les 12 et 13 mai prochains.
Venez nous aider aux nourrissages des martinets juillet – août (plus de 400 cette année…) Inscrivez-vous déjà, réservez votre éco-volontariat.
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MERCIIIIIII
Goupil Connexion
+33 (0)6 08 69 22 26
contact@goupilconnexion.org
1, lou Cantou
34190 BRISSAC