La Brucellose, un risque de santé publique pour l’Europe à gérer avec respect de la santé du plus grand nombre
Il s’agit de ma présentation faite 3.6.14 à l’invitation de la SVPF à PARIS, dans le cadre de l’année dédiée à l’analyses des risques sanitaires en Europe.
Le message, la bonne nouvelle sanitaire, accompagnée d’une assiette de Pélardons des Cévennes excellents et sains, était simple "En 1984, nous nous étions débarrassés de cette fatalité terrible en Cévennes, sans plus tuer personne : ni bergers, ni animaux sauvages ni domestiques, sans exclure ni empêcher personne de transhumer, de se mélanger à d’autres, ni d’aller et venir, ni de faire et vendre du fromage ou prendre du fumier, ou de venir sans risques en vacances au milieu des Cévennes, bien au contraire". Cette bonne nouvelle d’une excellence sanitaire acquise somme tout il y a peu et qu’on ne voudra pas revoir, est passée ce jour-là dans cette assemblée où beaucoup de leaders de la santé publique vétérinaire étaient présents ; les journalistes et médias professionnels, eux aussi présents préfèrent visiblement reporter plus largement sur les trains qui déraillent, les inquiétudes et les angoisses à venir de nouveaux risques incontrôlables.
Effectivement, ite missa est… mais pas ces jours pour les bouquetins ni les vaches laitières du Bargy ces jours-ci où une saisine est demandée à l’ANSES pour six mois d’un comité de praticiens à réunir pour réfléchir et faire réfléchir sur les bonnes pratiques à se donner pour 2015. Collectivement. Dans l’intérêt du plus grand nombre et de la santé publique avant tout.
... Normalement ! C’est ce qui rassemble l’ensemble des citoyens français dans notre république.
Mais, l’époque est toujours à la violence, y compris de la part de l’État français :
octobre 2015, les tirs à l’aveugle des bouquetins ont repris, pour éliminer les bouquetins dans l’eau (ensanglantée) du bain du Bargy et de la Brucellose.
Notre jeune ami, Matthieu Stelvio, à l’excellent et hyper documenté blog a jeté l’éponge en juin 2015, l’Anses lors de la saisine n’a pas voulu de ma modeste contribution à l’équipe d’experts qui devait décider du cas d’école savoyard...
La guerre à tout est partout, contre un jihad fou très armé à Ebola, à la concurrence et aux marchés à conquérir, coûte que coûte... sans parler à tous ces taiseux encombrants que sont les nombreux animaux indésirables.
En France et en Europe, en terme de sanitaire, sont pris d’énormes risques humains, en santé publique certes, mais aussi en santé animale et des écosystèmes.
L’économie suit, et son "redressement productif" comme la paix et la bonne santé sociales et ses désordres difficilement prédictibles, avec.
Que voulons-nous vivre et prévoir pour les 50 prochaines glorieuses années ?
Nous ici en Cévennes, nous n’oublions rien et travaillons à l’étape d’après.
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1750 Tour de Constance.
L’aventure humaine continue... Pensons à tous ceux qui n’ont pas accès à toutes ces connaissances et qui vivent dans la terreur, la maladie, la faim, les violences et ce déracinement permanent que nous contribuons à développer par nos économies et modes de vie prédateurs, et agissons, agissons... Contaminons !
L’homme est aussi capable de très belles choses.
Pour survoler la présentation sur les 25 premières diapositives, ici un raccourci.
Sinon... temps long d’ouvrir les diapositives et de les lire.
Bonne lecture.
Revenons à nos moutons et chèvres cévenols bien mal traités dans les années 1980 encore, sans parler des populations humaines malades en mode aigu ou chronique depuis des siècles… 140 cas humains à Ganges en 1986… On ne voudra plus même savoir qu’elle existe cette maladie débilitante qui touche enfants comme personnes âgées.
Comment nous en étions nous sortis dès les années 1984 ?
…
Lisez pour en savoir encore plus les deux pages dédiées sur le site.
MERCI DE VOTRE ATTENTIVE LECTURE
Appréciez désormais les Cévennes, les Garrigues, les Piémonts, les Maquis des terres du sud de la France en toute sécurité sanitaire. Sous la treille en goûtant le terroir, de la figue, à l’olive, le pélardon des Cévennes ou le picodon vous attendent et nous parlent de nous tous, de nos résistances aussi.
Sains du moins en France encore… sauf peut-être en Bargy, dans de rares troupeaux savoyards. Mais pourquoi vouloir gérer tout par la violence et l’abattage sacrificiel ou rituel archaïque et inefficace ? 2014, le monde a besoin de plus de douceur. Et pourquoi s’en empêcher l’exercice ?
Résistons, surtout faisons autrement. Osons la force tranquille de ceux qui ont raison aux côtés de ceux qui ne prennent pas la parole, ou si peu entendus.
Mais, très attention pour le risque brucellique dans vos voyages dans les pays moins chanceux des bords de la Méditerranée, classés AAA- par les affairistes qui font si peu à ce niveau somme toute SIMPLE d’une gestion efficace et si peu coûteuse de cette maladie grave dans ces territoires complexes, nomades, toujours en mouvement… juste différents de l’Europe du Nord trop aseptisée, mais si beaux et si vivants, afin juste de rendre les gens et leurs troupeaux en meilleure santé…
De là à croire que c’est la volonté de certains d’en laisser toujours une grande partie sous leur coupe et domination… Je vous laisse libre de penser.
Qu’il est magnifique que de pouvoir penser et agir librement.
Profitez-en, profitez de tous et tout et faites en quelque chose… de plus beau encore ensemble. La saison s’y prête.
Marie Pierre Puech
- Pélardon des Cévennes